Sureau, quelques infos
Auteur de la ressource
CRIE de Mouscron
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- Automne
Matériel
Durée
- Quelques minutes
Lieu de l'activité
- En forêt
- Au jardin
- À la campagne
- Au bord de l'eau
- En ville

Objectif / intention
Anecdotes sur le sureau
Description complète / infos complètes
Le sureau, arbuste autant vénéré que craint, est dépositaire de nombreux mythes et croyances.
Dans l'Antiquité, il était réputé protéger les maisons des maléfices et des serpents.
Dans les traditions celtiques, le sureau était l'arbre des morts. Les druides en faisaient les flûtes leur servant à converser avec les âmes des disparus.
Dans la Chrétienté, il est moins populaire : c'est à un sureau noir que se serait pendu Judas, depuis ses baies sont petites et flétries par la honte.
Dans les croyances populaires, il porte bonheur. On dit même que dormir sous le feuillage d'un sureau donne des rêves érotiques et charnels. Et en Allemagne, il met fin à la stérilité d'un homme ou d'une femme.
Dans le Béarn (pays basque français), selon ce que raconte Louis Espinassous, faire rentrer du sureau dans la maison et surtout le brûler dans la cheminée était inimaginable. Ca allait faire perdre le lait aux brebis, aux vaches, aux juments, aux femmes... Ca allait aussi donner la tournante aux brebis, maladie grave et contagieuse. Combien de gamins, jusque dans les années 1950, ont pris des engueulades, des calottes, des coups de béret (basque :-) parce que par inadvertance ils avaient rentré du sureau dans la maison. Pas question de recommencer.
Les prisonniers rentrant d'Allemagne en 1945, pour "prouver qu'ils étaient chez les fous", expliquaient que là-bas on mangeait même du sureau ! Et de fait, le regard porté sur le sureau n'est pas le même en Allemagne.
Par contre, dehors, le sureau était très utilisé, en particulier quand une vache ou une brebis gonflait à cause d'un excès d'azote. On la forçait à mâcher une branche de sureau fraîche en lui mettant en travers de la gueule. Les saponines du sureau lui permettaient de roter et de dégonfler.
Dans l'Antiquité, il était réputé protéger les maisons des maléfices et des serpents.
Dans les traditions celtiques, le sureau était l'arbre des morts. Les druides en faisaient les flûtes leur servant à converser avec les âmes des disparus.
Dans la Chrétienté, il est moins populaire : c'est à un sureau noir que se serait pendu Judas, depuis ses baies sont petites et flétries par la honte.
Dans les croyances populaires, il porte bonheur. On dit même que dormir sous le feuillage d'un sureau donne des rêves érotiques et charnels. Et en Allemagne, il met fin à la stérilité d'un homme ou d'une femme.
Dans le Béarn (pays basque français), selon ce que raconte Louis Espinassous, faire rentrer du sureau dans la maison et surtout le brûler dans la cheminée était inimaginable. Ca allait faire perdre le lait aux brebis, aux vaches, aux juments, aux femmes... Ca allait aussi donner la tournante aux brebis, maladie grave et contagieuse. Combien de gamins, jusque dans les années 1950, ont pris des engueulades, des calottes, des coups de béret (basque :-) parce que par inadvertance ils avaient rentré du sureau dans la maison. Pas question de recommencer.
Les prisonniers rentrant d'Allemagne en 1945, pour "prouver qu'ils étaient chez les fous", expliquaient que là-bas on mangeait même du sureau ! Et de fait, le regard porté sur le sureau n'est pas le même en Allemagne.
Par contre, dehors, le sureau était très utilisé, en particulier quand une vache ou une brebis gonflait à cause d'un excès d'azote. On la forçait à mâcher une branche de sureau fraîche en lui mettant en travers de la gueule. Les saponines du sureau lui permettaient de roter et de dégonfler.